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Animaux de compagnies conseils
4 novembre 2017

Les oiseaux calopsittes Tout sur les

L’alimentation

Les psittacidés ne sont pas des oiseaux particulièrement faciles à nourrir, beaucoup d’espèces ont un régime très particulier et des exigences qu’il est difficile de reproduire en captivité.

Les calopsittes ne sont pas les plus compliquées… Originaires d’Australie, où la nourriture est relativement rare/éparse, elles mangent tout ce qu’elles trouvent: graines, verdure, fruits, invertébrés…

img-7983.jpgEn captivité, beaucoup de propriétaires se contentent de mélanges préparés que l’on trouve ici et là dans le commerce. Pourtant les graines sèches sont trop pauvres en nutriments, et bien trop grasses. Les oiseaux ont souvent besoin d’en ingurgiter de grandes quantités pour couvrir leurs besoins nutritionnels quotidiens. L’énergie absorbée est alors en excès, surtout que dans le contexte captif ils ne se dépensent pas autant qu’à l’état sauvage!

Les perroquets ont tendance à développer des problèmes liés à une alimentation déséquilibrée: lipomes (tumeurs graisseuses), foie gras et déficient, plus fréquemment des carences, et même des maladies comme l’aspergillose. En effet, Les graines de mauvaises qualité peuvent renfermer de nombreuses germes et sont propices au développement de moisissures. Sans parler des pesticides dont les effets sont encore peu connus…

De plus en plus de propriétaires remplacent les graines par les fameux « extrudés » qui ressemblent à des « croquettes » destinées aux oiseaux.perrok-avrilmai2012-098.jpg

Les extrudés sont conçus pour couvrir tous les besoins quotidiens, et sont élaborés pour chaque groupe d’espèces aux exigences similaires. Aussi, le risque de développement de moisissures est moindre. Les extrudés permettent d’avoir des animaux en meilleure santé, et certaines études montrent qu’ils vivent plus longtemps.

Cependant, je pense qu’il faut savoir peser le pour et le contre… les extrudés ne sont pas très attractifs aux yeux de nos gourmands compagnons ailés. Ils passent beaucoup moins de temps à s’alimenter, et certains vétérinaires suggèrent qu’une alimentation aussi monotone peut avoir des conséquences sur le fragile mental de ces animaux si intelligents. En effet, s’alimenter n’est pas anodin pour des perroquets, puisqu’à l’état sauvage, chercher sa nourriture peut remplir les 2/3 de leur journée!

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Ce besoin de rechercher et sélectionner sa nourriture est omniprésent en captivité, de sorte que les oiseaux qui n’en ont pas l’occasion peuvent être amenés à développer des troubles du comportement générés par la frustration ou l’absence de stimulation. Qui n’a jamais vu ses calopsittes picorer sur le sol de la cage où la volière alors qu’il y a ce qu’il faut dans les mangeoires?

La recherche de nourriture s’appelle « foraging », et est un point souvent négligé.  Or, des animaux sauvages telles que le sont les calopsittes ne peuvent s’épanouir si tous leurs besoins naturels ne sont pas comblés (petit rappel).

Pour ma part, j’ai opté pour un mix d’extrudés et de graines pour perruches ondulées de qualité reconnue (elles contiennent moins de graines grasses que les mélanges pour grandes perruches), avec parfois un changement de marque et de composition, il faut savoir varier les plaisir!

Même s’ils remplissent tous les besoins nutritionnels, les extrudés ne devraient pas être servis seuls. Les calopsittes sont très curieuses et ont besoin de goûter un maximum d’aliments, fruits, légumes, verdure… même quelques instectes à donner à l’occasion (comme des larves de mouches ou de ténébrions qui s’avèrent être de véritables gourmandises)! Ils apporteront des suppléments nutritionnels qui leur feront le plus grand bien.

perrok-mai2012-004-1024x768.jpgLes légumes et verdure les plus appréciés sont en particulier: le brocoli, la salade, la mâche, la carotte, les endives, le concombre, le poivrons, la tomate, la pomme de terre (cuite), haricots verts, petit pois, lentilles, pissenlit… et toutes sortes de graines germées (excellentes pour la santé).

Les fruits sont aussi à proposer chaque jour mais avec avec plus de modération car ils sont sucrés et peuvent occasionner quelques soucis intestinaux, les plus recommandés sont: la pomme (souvent très appréciée), poire, pêche, abricot, fraise, cerise, framboise, melon, mangue, banane, raisin…

Les autres aliments appréciés sont: riz cuit, pâtes cuites (ou crues), maïs frais, lait végétal, yaourt végétal (nature ou fruité au soja).

Il faut éviter de leur donner tout ce qui contient du lactose (lait animal, fromage, yaourt) puisque les oiseaux ne disposent pas des enzymes capables de le digérer, ce qui peut occasionner des troubles digestifs. Les produits laitiers végétaux (soja, avoine, épeautre…) et yaourts au soja sont parfaitement adaptés et apportent un supplément de calcium. Comme ils sont sucrés, il vaut mieux n’en proposer que de temps en temps.

Les friandises préférées (à ne donner que de temps en temps et en petites quantitées): En dehors du millet en grappe (à volonté), il y a les graines de tournesol, les cacahuètes (à ne donner que très rarement), les insectes vivants ou séchés (larves en particulier), fruits secs, compote, lait/yaourt végétal, jus de fruit, pâtée aux oeufs, biscuits secs…

1017668-10201462648347262-1387728495-n.jpgIl existe également une liste d’aliments à proscrire par dessus tout: bonbons, chocolat, tout ce qui contient de la caféine ou autre excitant (théine), lait (lactose), alcool, avocat, pomme de terre crue, oignons, champignons, sodas et rhubarbe.

Les besoins énergétiques ne sont pas les mêmes toute l’année. En période de mue, de reproduction selon le mode de vie des oiseaux (dehors toute l’année par exemple) ils seront différents.

Il faut savoir varier le plus souvent possible afin de rompre la routine et de les inciter à goûter la nouveauté, vos calopsittes n’en seront que plus heureuses!

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