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Animaux de compagnies conseils
27 novembre 2017

LES COMPORTEMENTS ET CODES DE COMMUNICATION CHEZ

LES COMPORTEMENTS ET CODES DE COMMUNICATION CHEZ LES PERRUCHES
Comportement de la perruche ondulée

 

 


Nos petites perruches sont des animaux grégaires et hautement expressifs. Encore faut-il réussir à les comprendre quand elles essayent de communiquer avec nous. Ce n’est pas toujours évident de percevoir et comprendre le message qu’elles essayent de vous véhiculer, volontairement ou non d’ailleurs. Il est donc par conséquent difficile d’y répondre. C’est pourquoi je vous offre à travers cet article les clés de la communication avec votre perruche. Nous allons voir les différents modes de communication et leur signification afin de proposer une réponse adaptée.


Les signaux de communication de votre perruche ou perroquet passent par les vocalisations (sons, cris, chants, dialecte). A travers les vocalisations il y a le verbal : c’est le langage articulé (mots arbitraires signifiants). Ce mode de communication est très minime pour le perroquet. Il y a également le paraverbal : cela renferme tout ce qui dépend de la voix (intonation) et qui s’exprime à partir des signes d’expression faits par la main, le visage ou les manières du corps en général. Cela est très important pour le perroquet qui est sensible à de nombreux indices paraverbaux, notamment expressifs, intonatifs, accentuels, et émotionnels. Puis il y a la communication à travers les gestes et les états émotifs, c’est ce qui prime chez le perroquet. C’est le non verbal : cela prend en compte les postures, les gestes, les mimiques. Ce sont les manifestations du corps, plus ou moins discrètes ou faites avec étalage (postures, gestes, mimiques, sourire, regard, contractions, tremblements, etc. Ce sont les éléments les plus importants pour les perroquets. Si le perroquet considère que nous sommes « fiables », il sera en confiance.


LA COMMUNICATION VERBALE (VOCALE)


La vocalisation est le mode de communication le plus efficace et compréhensible pour les humains. Mais il faut tout de même apporter une explication à chaque type de cris ou chant car la réponse que nous devons donner sera différente. Votre perruche EAM en particulier attendra de vous que vous compreniez sa communication, il est donc important de bien l’interpréter afin d’y répondre convenablement.

La capacité à crier est innée dès la naissance mais chaque oisillon possède un cri qui lui est propre, comme une signature vocale, que chaque oisillon a appris grâce à ses parents à émettre au besoin. Le chant lui relève d'une transmission culturelle. Les oiseaux s'approprient un langage et le communique à travers leurs vocalisations, qui relèvent des états émotifs, sentiments ressentis de ces oiseaux et qui sont propres au groupe social


Les appels (cris) de contact
Les perruches sont des oiseaux de proie, elles ont donc besoin de continuellement pouvoir s’observer les unes des autres et se localiser dans l’environnement afin d’anticiper sur l’arrivée d’un prédateur. Les vocalisations leurs permettent d’anticiper sur les évènements proches. Elles émettent des cris de contact afin de se rassurer sur le positionnement et les intentions de chacune. C’est une façon de se procurer un sentiment de sécurité, et vos perruches vous feront cela également en intérieur. Observez les s’appeler quand elles ne sont pas dans la même pièce ou quand elles ne peuvent s’observer. Quand elles sont ensemble, et que vous en avez plusieurs, elles jacassent, et parfois assez bruyamment, avec certains cris assez stridents facilement audibles. Ces comportements son innés (naturels) et ne doivent pas être inhibés par nous, parfois excédés par le bruit. Elles ont besoin de ses échanges pour atteindre un sentiment de sécurité et de bien être dans leur environnement. Essayer une expérience, vous mettre dans leur pièce à un ou à plusieurs et ne pas faire un seul bruit, à les regarder fixement. Vous serez ainsi de parfait prédateurs à leurs yeux, et elles deviendront silencieuses et alertes à tout mouvement. Refaites de même en parlant bruyamment dans la pièce avec vos amis, et constatez comme le niveau sonore va exploser, parce qu’elles augmenteront également le volume, et vous incluront comme proie et non prédateurs. Vous ne serez pour elles pas une menace et elles seront rassurées. Ne restez donc jamais silencieux à fixer vos perruches, soyez enjoué et bruyant, elles aimeront cela.


Gazouillis et bavardages
Ce mode de communication est quotidien et se fait pendant les activités habituelles de la perruche : durant le toilettage, le bain, le nourrissage, l’avant sieste, le levée du soleil, etc. Elles gazouillent entre elles mais également avec vous. Quand je prends une de mes perruches avec moi dans le salon, elle peut gazouiller avec mon épaule, mes cheveux ou ma boucle d’oreille pendant un bon petit moment. Les gazouillis sont assimilés aux interactions sociales et les renforcent. C’est un comportement naturel qu’il ne faut pas inhiber.


Les cris d’alerte et de panique

Il arrive parfois que nos perruches se mettent soudainement à crier, d’un cri assez désagréable, fort, aigüe voir une série de cris rapides assez alarmant. C’est souvent accompagné de signes corporels comme l’ébouriffement du plumage, dans le cadre d’une menace envers un congénère ou d’une frayeur. Lors d’une terreur nocturne par exemple, un congénère se met à crier et se jeter violemment contre les parois de la pièce, cela pouvant entrainer les congénère à faire de même, à crier et se blesser contre les murs. C’est pourquoi il est conseillé de laisser une faible veilleuse afin d’éviter cette frayeur collective qui peut existe la nuit. Ces cris d’alerte doivent rapidement vous interpeller, pour que vous veniez vérifier si aucun danger n’est présent et si tout est en ordre. Il ne faut pas les forcer à se taire car cela favoriserai le climat d’angoisse, il faut les laisser se calmer sous une faible lumière. Parfois, une perruche peut imiter un cri d’alerte pour vous tromper et s’amuser de votre vive réaction.


L’hyper-vocalisation (cris)
Si votre perroquet cri voir hurle longuement et à outrance, sans qu’il ait un problème particulier, alors il cherche votre attention. S’il crie c’est que cela fonctionne, vous réagissez quand il le fait, donc il est renforcé à continuer. Dorénavant, quand il criera, restez stoïque, ne lui parlez pas, ne le regardez pas, continuez votre routine. Dès qu’il cessera et optera donc pour un comportement acceptable pour vous, vous devez immédiatement le féliciter, et le récompenser (friandises, compliments, excès de joie et d’attention). A force d’agir ainsi, en ignorant les cris et en le félicitant quand il ne cri plus, il arrêtera. Mais s’il crie c’est qu’il y a une raison, c’est souvent le manque d’activité, l’ennui. Mettez-le au cœur de l’action et enrichissez son quotidien.

http://kanis-major.deviantart.com/art/Budgie-Expressions-335443218



LA COMMUNICATION PARA-VERBALE ET NON VERBAL

Votre perruche essaye de communiquer avec vous et cela passe beaucoup par ses comportements corporels. C’est souvent ces comportements que l’on a du mal à interpréter et que l’on fait une erreur dans la réponse apportée. Si vous ne comprenez pas ou mal le comportement de vos perruches, vous aller leur envoyer une réponse inadaptée, qu’elles ne comprendront pas et cela va renforcer le dysfonctionnement de communication. Pour rétablir cela, il faut apprendre à bien interpréter leurs conduites afin d’y répondre favorablement. Si votre perruche souhaite vous faire passer un message, ses comportements doivent être interprétés dans un contexte précis.

La communication para-verbale et non verbale de votre perruche passe par :
• sa posture générale
• la positionnement des pattes
• les mouvements du plumage
• les mouvements de la queue, des ailes, de la tête et du corps
• le port et la position de sa tête
• l’endroit où elle porte le regard
• la dilatation des pupilles

 

 


LISTE NON EXHAUSTIVE DE COMPORTEMENTS


Se gratter la tête avec une patte : cela permet d'éliminer les résidus de peau, de remettre en place les plumes et d'ouvrir les tubes de kératine qui enveloppent les nouvelles plumes.

Se détendre une patte ou une aile : elle s’étire. Elle accompagnera ses étirements d'un bâillement (ouverture de son bec), ça se produit en période de bien-être et de calme.

Se tenir sur une patte
(et/ou la tête dans les plumes du dos) : c'est la position de la perruche au repos (partiel ou complet). Elle gazouillera puis marmonnera pour finir par s'endormir.

Se toiletter : il est très important que la perruche nettoie ses plumes. Elle y consacrera une bonne partie de la journée à plusieurs moments, en lissant ses plumes une par une, avec son bec. Entre elles, les perruches se toilettent également les plumes, surtout le visage et le cou.


 

Se frotter contre un support : les perruches peuvent se frotter la tête ou le corps contre les barreaux de leur cage ou les accessoires. Cela permet de faciliter l'ouverture du tube de kératine qui enveloppe les nouvelles plumes afin de les libérer. Ce geste les soulage, car la mue est épuisante et parfois certaines repousses de plumes sont douloureuses.


 

S'amincir et regarder d'un œil : la perruche semble rapidement s'affiner et tourne la tête pour vous regarder d'un seul œil, cela signifie qu’elle a peur et se méfie de la situation. Les perruches ont une vision binoculaire (regarder à deux endroits différents à la fois) et une vision monoculaire. Quand elle s'affine, elle est en situation de crainte et de stress, sa tête se tourne et un seul œil vous regarde, il vous surveille, pendant que l'autre cherche une sortie de secours (vision monoculaire).



Gonfler son plumage
: la perruche gonfle son plumage en situation de menace soit, parce qu’elle n'est pas rassurée soit, pour menacer un congénère ou un rival. Cela s'accompagnera de cris stridents et de battements d'ailes dans le vide.
Si la perruche a le plumage ébouriffée, qu’elle se réfugie dans un coin de la cage en position recroquevillée, elle est sûrement malade et il faut aller chez un vétérinaire compétent afin de poser un diagnostic.

 

Les comportements sexuels : vos perruches peuvent parfois opter pour des postures bien surprenantes, se frotter contre un jouet, les ailes un peu écartées, voire tombantes (comme semi-déployées) ou contre votre main, doigt, épaule, à se frotter, de manière différente selon que c’est un mâle ou une femelle. Cela reste un comportement naturel, en période de montée hormonale. Si ce comportement vous déplait, posez l’oiseau sur un perchoir, mais sans en faire tout un plat.

 

La régurgitation : la régurgitation est le fait de régurgiter les graines avalées au préalable et les ressortir en tant qu'offrande pour son partenaire de vie. Son partenaire peut être une autre perruche, comme l'humain préféré de la maison (ou encore un objet choisi), cela peut parfois être délicat, mais ne soyez jamais dégoûté, restez content face à l'offrande. Ce comportement est toutefois à surveiller car, en dehors de ses périodes d'excitation (comportement sexuels), ce pourraient être des vomissements, symptômes précurseurs d’une maladie

La recherche de contacts : les perruches apprivoisées apprécient les contacts avec leurs humains et, quand ces derniers s'approchent de leur cage ou volière, la perruche intéressée se met à sauter contre le grillage le plus proche, voire à se percher et se dandiner de haut en bas puis de gauche à droite, comme en une parade, tout en étant excitée et enjouée. Ce qu’il faut faire, dans cette circonstance, c’est de permettre à votre compagnon ailé, qui s’en fait une joie, de pouvoir sortir et profiter de votre présence.

 

 

Dilatation des pupilles, grognements, et grincements : état de contrariété, et/ou d'énervement (risque de morsure). Retirez-vous et laissez-le s'apaiser et se rassurer.

Gonfler son plumage : situation de menace ou de crainte, soit, parce qu’il n'est pas rassuré, soit, pour intimider et menacer un congénère ou un rival. En cas de menace, cela s'accompagnera de cris stridents et de battements d'ailes.

Je suis essoufflé : Un oiseau qui a beaucoup joué peut facilement s'exciter voir s'énerver.

Avancer la tête basse : avance le long de sa cage, de son parc ou de son perchoir, de long en large, la tête baissée, replié sur lui-même est un signe de mécontentement ou de frustration.

La queue en éventail, qui s'ouvre et se referme : un oiseau qui subit une crainte, une angoisse et qui veut fuir (un oiseau non apprivoisé qui voit un humain s'approcher de trop prêt), soit un oiseau qui est mécontent ou frustré.

Mordre : observez les signes corporels précédant la morsure : une dilatation des pupilles, des grognements, un plumage gonflé autour du cou, un amincissement du corps, le regard d'un seul œil, des claquements de bec, les pattes fixées au perchoir et le regard fixé sur vous ou votre main. Il est donc conseillé de vous retirer et de laisser votre oiseau s'apaiser.

 

 

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